Bienvenue dans une nouvelle édition d’Electro Beat, où nous rassemblons les actualités qui propulsent l’univers des VE vers l’avant. Ce mois-ci, nous nous penchons sur une batterie qui se recharge en seulement 18 secondes, la campagne de BYD pour introduire les bornes de recharge mégawatt en Europe, le coup de jeune apporté par Nissan à la Leaf et à la Micra, et bien plus !
Regardons tout cela de plus près…
Une entreprise britannique affirme être sur le point de révolutionner le secteur des véhicules électriques grâce à une batterie qui se recharge de 0 à 100 % en seulement 18 secondes. Non, ce n’est pas une faute de frappe. 18 secondes. L’équipe d’ingénierie de RML Group a officiellement reçu l’autorisation de produire en série sa batterie haute puissance VarEVolt, ce qui signifie que davantage de constructeurs de véhicules électriques seront bientôt en mesure de profiter de cette technologie.
La batterie a obtenu le certificat de Conformité de production (CoP), une étape réglementaire indispensable qui ouvre la voie à une production à grande échelle. Jusque récemment, RML produisait la VarEVolt en quantités ultra-limitées pour des projets spécialisés. Avec ce feu vert, l’entreprise vise une utilisation beaucoup plus large à travers le secteur.
Le superpouvoir de VarEVolt réside dans sa capacité nominale de recharge/décharge de 200C, ce qui lui permet de se recharger ou de se décharger complètement en seulement 18 secondes. C’est un bond spectaculaire par rapport à la référence actuelle. Prenez l’exemple de la Porsche Taycan, l’un des véhicules électriques se rechargeant le plus rapidement du marché. Le temps de recharge de 10 à 80 % reste de 12 à 15 minutes.
La VarEVolt fournit en outre 6 kW par kilo, ce qui signifie qu’elle excelle en matière de conduite hautes performances. Selon RML, la batterie peut « lâcher toute sa puissance très, très vite », ce qui en fait l’accessoire idéal pour les hypercars et les sports automobiles nécessitant de véritables explosions d’énergie.
L’un des aspects les plus intéressants de la VarEVolt est sa conception modulaire. Elle convient ainsi non seulement aux voitures neuves, mais permet également d’optimiser les VE haut de gamme plus anciens et les hybrides. RML se penche déjà sur des kits capables de remplacer les batteries vieillissantes d’hypercars telles que la LaFerrari ou la McLaren P1, afin d’améliorer de façon significative leur autonomie et leurs performances.
« Nous sommes en mesure de construire une batterie de remplacement offrant une autonomie largement supérieure et, si le matériel le permet, une puissance jusqu’à huit fois supérieure », affirme Michael Mallock de RML.
Jusqu’à présent, la VarEVolt a principalement été utilisée dans de petits projets hautes performances, tels que l’hypercar hybride futuriste Czinger 21C. Mais à présent que sa production à plus grande échelle est autorisée, la porte est ouverte pour équiper davantage de véhicules électriques.
Les longues durées de recharge et l’inquiétude liée à l’autonomie retenant toujours certains conducteurs de passer à l’électrique, ce type de technologie ultra-rapide pourrait complètement changer la donne – non seulement pour les VE de luxe hautes performances, mais également pour les voitures grand public.
Si vous pensiez que la recharge des VE avait atteint sa vitesse maximale, vous étiez loin du compte. Le constructeur automobile chinois BYD a confirmé son intention d’introduire ses bornes de recharge de VE mégawatt en Europe dans les 12 prochains mois. Ces bornes d’une puissance de plus de 1 000 kW pourraient devenir les bornes de recharge publique les plus rapides d’Europe et fournir une recharge complète en cinq minutes pour les véhicules BYD compatibles.
Cela fait suite à l’annonce de BYD concernant l’installation de 15 000 bornes de recharge mégawatt en Chine, et désormais, l’entreprise tourne son regard vers l’Europe.
« Nous parlons ici du temps nécessaire pour faire un plein d’essence – mais sans essence »,
-explique Stella Li, VP exécutive de BYD.
Alors que la plupart des bornes de recharge rapides plafonnent à 350 kW, le système de BYD peut monter jusqu’à 1 360 kW. C’est presque quatre fois plus rapide que les bornes de recharge les plus efficaces disponibles en Europe et au Royaume-Uni à l’heure actuelle.
À vitesse maximale, la nouvelle borne de recharge de BYD peut fournir :
100 km d’autonomie en moins d’1 minute
Une recharge complète en ~5 minutes
Durée comparable à un plein d’essence
Ces vitesses étaient jusqu’à présent réservées aux camions ou poids lourds électriques, mais BYD souhaite en faire la norme pour les VE de tourisme.
Pas encore – en tous cas, pas en Europe.
À l’heure actuelle, seuls deux modèles BYD (la Han L et la Tang L) supportent la recharge mégawatt, et ces modèles sont pour l’instant des exclusivités chinoises. Mais des versions européennes sont déjà en vente, et des mises à jour pourraient être disponibles très bientôt.
Le déploiement technologique rapide de BYD montre bien la vitesse d’évolution de l’infrastructure VE et l’agressivité avec laquelle l’entreprise défie les marques européennes.
BYD ne se contente pas de mettre l’Europe sens dessus dessous avec des bornes de recharge plus rapides : l’entreprise dépasse désormais Tesla en nombre de ventes.
En avril 2025, BYD a immatriculé 7 231 véhicules entièrement électriques en Europe, dépassant ainsi les 7 165 immatriculations de Tesla. L’avance est mince, mais elle marque une étape importante : c’est en effet la première fois que BYD dépasse Tesla sur le marché des VE dans la région.
Ce retournement de situation est d’autant plus impressionnant qu’il a été très rapide. Il y a à peine plus de deux ans, BYD n’était présente qu’en Norvège et aux Pays-Bas. Aujourd’hui, elle se met en travers de la route des leaders établis sur le continent.
L’approche de BYD ne consiste pas seulement à lancer des voitures ; il s’agit de construire une marque adaptée aux besoins locaux tout en se développant à l’échelle mondiale.
« Nous sommes à un tournant du marché de l’automobile en Europe » – Felipe Munoz, Jato Dynamics
Et les chiffres sont là pour le confirmer :
Les ventes VE + VHR de BYD ont bondi de 359 % d’une année à l’autre
Les ventes de Tesla ont chuté de 49 %
À l’échelle mondiale, BYD a déjà dépassé Tesla en tant que constructeur de VE en volume, principalement grâce à l’envolée de la demande en Chine. Mais son ascension rapide en Europe suggère que le succès ne se limite pas à un seul marché et que cette évolution est plus globale.
Vous craignez que votre batterie de VE ne tienne pas la route ? Vous pouvez officiellement mettre ces inquiétudes derrière vous.
Une nouvelle étude, publiée par l’entreprise de télématique automobile Geotab, montre que les batteries de véhicule électrique ne sont pas seulement durables – elles peuvent durer plus longtemps que la plupart des voitures essence ou diesel actuellement en circulation.
L’étude a analysé les données issues de plus de 10 000 véhicules électriques et découvert que la plupart des batteries de VE haute tension affichaient un taux de dégradation de seulement 1,8 % par an en moyenne. Cela signifie qu’au bout de :
5 ans → Vous bénéficiez toujours d’environ 91 % de votre autonomie d’origine
10 ans → Environ 83 %
20 ans → 64 % de la capacité d’origine, soit plus qu’assez pour un usage quotidien
La plupart des VE offrant aujourd’hui une autonomie largement supérieure à 250 km, même une capacité réduite au bout de 20 ans ne vous laissera pas au bord de la route.
En finir avec les idées reçues : les batteries de VE peuvent-elles simplement tomber en panne ? Pas du tout. Une panne de batterie est extrêmement rare. En fait, le taux de défaillance pour les VE modernes est inférieur à 0,5 %, ce qui signifie que les problèmes de batterie sont statistiquement insignifiants pour les conducteurs.
Posséder un VE n’a plus à être synonyme d’inquiétude pour la longévité de la batterie. Bien que l’autonomie diminue lentement avec le temps, il s’agit d’une baisse graduelle et gérable, surtout par rapport à l’usure mécanique des moteurs essence ou diesel.
Vous n’aurez pas à remplacer votre batterie dans quelques années
Vous ne la retrouverez pas « morte » un beau matin
Vous pouvez investir dans un VE d’occasion en toute confiance et en tirer des années de bons et loyaux services
En résumé, l’idée reçue selon laquelle « Les batteries de VE ne durent pas » ne tient pas.
Nissan fait monter la tension avec le lancement de ses modèles électriques Leaf et Micra améliorés ! Avec leurs nouvelles fonctionnalités et leur style raffiné revisité, ces VE sont prêts à vous éblouir. Découvrons ensemble leurs nouveautés.
Nissan Leaf 2010
Nissan Leaf 2025
Nissan a fait du chemin depuis la sortie de la première Leaf en 2010. Pendant des années, d’autres modèles de VE ont dépassé la Leaf dans tous les domaines : autonomie, temps de recharge, style et bien plus encore... Jusqu’à aujourd’hui !
Comparons les données pour le modèle Leaf 2010 et la nouvelle Leaf 2025 :
| Nissan Leaf 2010 | Nissan Leaf 2025 | |||
|---|---|---|---|---|
| 117 km d’autonomie | 604 km d’autonomie* | |||
| 30 min de recharge de 20 à 80 % | 30 min de recharge de 20 à 80 % | |||
| 5,5 km/kWh de consommation énergétique | 7 km/kWh de consommation énergétique |
*Plusieurs batteries sont disponibles sur le nouveau modèle Leaf : la batterie de 52 kWh Standard Range, qui promet jusqu’à 434 km d’autonomie, et la batterie de 75 kWh Extended Range, qui offre jusqu’à 604 km d’autonomie.
Ces chiffres montrent que, bien que la recharge publique soit aussi longue que pour le modèle Leaf plus ancien, l’autonomie, elle, sera environ cinq fois supérieure. Une augmentation spectaculaire ! Vous pouvez désormais compter sur la nouvelle Leaf pour vos excursions en véhicule électrique.
Outre ces améliorations internes innovantes, la nouvelle Leaf a également placé la barre très haut en termes de caractéristiques externes ! L’image ci-dessus vous permet de découvrir le modèle en coloris Luminous Teal, mais il est également disponible en Fuji Sunset Red, Pearl White, Sukumo Blue, Ceramic Gray et Gun Metallic, avec toit panoramique de série ! Ces noms de coloris peuvent sembler extravagants, mais ils collent parfaitement à l’individualité mémorable qu’ils confèrent au VE.
Anecdote : Les feux stop 3D le long du hayon du véhicule noir ont un sens caché. Ils indiquent « deux-trois » en japonais, soit « Ni-San ».
C’est officiel : au revoir, Micra essence, et bonjour, Micra électrique !
La première Nissan Micra est sortie au Japon en 1982, et depuis, quatre générations supplémentaires ont vu le jour. Il est temps pour la sixième génération d’établir un nouveau précédent, en devenant la toute première Micra électrique !
Nissan Micra 2017
Nissan Micra 2025
« Quels sont ses avantages ? », nous demanderez-vous. Tout d’abord, deux options de batterie sont disponibles : une 40 kWh, et une de 52 kWh. Si vous optez pour la batterie de 40 kWh, l’autonomie de conduite s’élèvera à 309 km ; avec la batterie de 52 kWh, il faudra compter sur une autonomie plus élevée, allant jusqu’à 407 km !
Cette petite citadine audacieuse a beaucoup à offrir, entre autres :
Une recharge de 20 à 80 % en moins de 15 minutes, pour que vous puissiez reprendre la route en un rien de temps !
Un coffre d’une capacité de 326 litres pour tous vos besoins en matière de bagages.
Six coloris différents au choix : Authentic Blue (ci-dessus), Elegant Silver, Rebel Red, Mystery Black, Pure White et Nobel Marine (bleu marine).
Des feux stop circulaires uniques et des phares qui « clignent de l’œil » à votre approche 😉.
48 couleurs d’éclairage d’habitacle, pour un intérieur aussi audacieux que l’extérieur !
Rendez-vous sur le site Web de Nissan pour en savoir plus sur les nouvelles Leaf et Micra !
Plus d’une voiture sur quatre vendue à l’échelle mondiale en 2025 sera électrique. C’est la principale conclusion de deux nouveaux rapports publiés par l’Agence internationale de l’énergie (AEI) et BloombergNEF, qui montrent que les véhicules électriques continuent de gagner du terrain malgré les turbulences et les changements de politique que connaissent certains marchés.
Voici un résumé rapide de l’état du marché des VE actuel, des moteurs (et des sources de ralentissement) de la croissance et de ce qui se précise pour l’avenir :
Les véhicules électriques ne sont plus l’apanage d’un petit nombre. Selon la dernière analyse Global EV Outlook de l’AEI, les ventes mondiales de VE devraient atteindre les 20 millions d’unités cette année, soit plus de 25 % de toutes les voitures vendues.
En 2024, plus de 17 millions de VE ont été vendus, pour une part de marché supérieure pour la première fois à 20 %. Et la croissance ne s’est pas ralentie : au premier trimestre 2025, les ventes de VE étaient en hausse de 35 % par rapport à l’année précédente.
La Chine reste le premier marché mondial pour les VE : près de la moitié des voitures neuves vendues dans le pays en 2024 étaient électriques. Cela représente plus de 11 millions de véhicules, un chiffre similaire à l’ensemble des ventes mondiales il y a seulement deux ans.
Ailleurs, la croissance est également significative sur les marchés émergents. Les ventes de VE en Asie et en Amérique latine ont bondi de plus de 60 % en 2024, la baisse des coûts d’importation et la mise en place de politiques locales ayant contribué à rendre les VE plus accessibles.
Un facteur-clé de l’adoption accrue des véhicules électriques est la baisse des prix. En 2024, le coût mondial moyen d’un véhicule électrique à batterie (VEB) a chuté, aidé en cela par l’augmentation de la concurrence et la baisse des coûts liés aux batteries.
En Chine, deux tiers des VE vendus étaient moins chers que les véhicules thermiques, même sans prime à l’achat. En comparaison, les véhicules électriques en Allemagne étaient toujours 20 % plus chers, et aux États-Unis, 30 %.
Les camions électriques progressent également. Les ventes mondiales ont bondi de 80 % en 2024, principalement grâce à la croissance chinoise rapide. Certains poids lourds électriques sont aujourd’hui compétitifs par rapport aux modèles diesel !
Sur le marché des camions à trois essieux, l’adoption de l’électrique est encore plus rapide : en 2024, plus de 80 % de tous les camions à trois essieux vendus à travers le monde étaient électriques.
Globalement, les prédictions pour le marché des véhicules électriques sont les suivantes :
Les véhicules électriques représenteront 40 % des ventes de voitures mondiales d’ici 2030
La demande en électricité liée aux VE devrait être multipliée par 2,4 d’ici à 2030, mais les réseaux électriques du monde entier devraient être en mesure de la gérer
Les batteries tout solide sont pour bientôt : d’ici 2035, 10 % de la demande en batteries pourrait concerner les batteries tout solide
Les véhicules électriques ne sont plus simplement l’avenir ; ils révolutionnent l’industrie automobile mondiale dès aujourd’hui. La transition s’accélère véritablement, et plus d’une voiture neuve sur quatre vendue en 2025 devrait être électrique.
Bien que le taux d’adoption soit inégal sur les différents marchés, la tendance globale est claire : les véhicules électriques sont plus abordables, plus facilement disponibles et plus attractifs pour les conducteurs de tous les horizons. La Chine continue de mener la danse, les marchés émergents accélèrent, et malgré les défis que le secteur rencontre aux États-Unis, les progrès sont bien là.
Les prix des batteries chutent, de nouveaux modèles sont mis sur le marché à tous les prix, et l’infrastructure se développe. À mesure que les politiques rattrapent leur retard et que l’innovation se poursuit, les VE n’attendent plus que de passer de l’exception au grand public.
Bonne nouvelle sur le front finlandais ! Un nouveau projet appelé MACBETH prévoit d’accélérer et de simplifier la recharge des camions électriques dans toute l’Europe. Soutenue par un financement européen de 10 millions d’euros, cette initiative sur quatre ans vise à faire passer la recharge des camions électriques à la vitesse supérieure !
Qu’est-ce que MACBETH ? Le projet se concentre sur le développement de systèmes de recharge mégawatt en mesure d’alimenter très rapidement des poids lourds électriques. Nous parlons ici de stations de recharge capables de fournir une puissance allant jusqu’à 1 200 kW – une hausse considérable par rapport aux options de recharge dont disposent la plupart des camions électriques actuels.
L’une des fonctions actuellement en cours de test est un bras de recharge robotisé, un système mains libres qui connecte automatiquement la borne de recharge au camion et rend le processus de charge encore plus fluide et pratique.
Le projet est mené par le Centre de recherche technique (VTT) de Finlande et implique 19 partenaires, parmi lesquels des noms bien connus comme MAN Truck & Bus et Kempower. Ensemble, ils construisent actuellement deux centres de recharge pilotes à taille réelle où ils pourront tester ces systèmes de recharge ultra-rapides sur différents types de camions électriques, destinés à des flottes commerciales ou à un usage privé.
Yancho Todorov (ci-dessus), chercheur principal et coordinateur de projet chez VTT, a souligné que l’initiative visait également à développer de nouveaux modèles économiques pour prendre en recharge le déploiement de l’infrastructure de recharge.
L’UE a mis en place des objectifs climatiques ambitieux, visant à réduire les émissions liées au transport de 90 % d’ici 2050, et les camions électriques jouent un rôle important dans ces ambitions. Mais pour rendre les camions électriques pratiques au quotidien, la recharge doit être rapidement, fiable et simple – et c’est précisément ce que MACBETH cherche à accomplir.
Outre la technologie, le projet étudie également comment les centres de recharge peuvent trouver leur place dans la logistique de terrain et explore de nouveaux modèles économiques pour l’infrastructure de recharge.
En résumé, MACBETH représente un grand pas vers la généralisation des camions électriques sur les routes européennes, grâce à des solutions de recharge rapides, efficaces et intelligentes pour les accompagner.
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